La rupture partielle du seuil de Bralleville, signalée par des élus locaux en mars 2014, avait donné lieu à une attention particulière de la part des services de l’EPTB.

En juin 2019, celui-ci avait dû réaliser des travaux d’urgence afin de consolider les berges, leur effondrement menaçant la route départementale toute proche.

Monter une opération d’envergure était relativement complexe administrativement et politiquement puisque cet endroit est à cheval sur deux départements et deux intercommunalités (dont l’une seulement à transférer la compétence gestion des milieux aquatiques en janvier 2019 à l’EPTB). La rive gauche est ainsi de la compétence de l’EPTB tandis que la rive droite est de la compétence de la CC du Pays du Saintois.

Des rencontres ont eu lieu afin de co-construire un programme de renaturation cohérent sur le long terme. Un groupement de commandes a ainsi été créé permettant de recruter un maître d’œuvre. Le bureau d'études SINBIO SCOP a été retenu. Sa mission est de restaurer le Madon sur un linéaire allant du pont de Battexey au sein de la Communauté de Mirecourt-Dompaire jusqu’à l’entrée de la Commune de Xirocourt, où 2 ouvrages (rupture partielle) causent des désordres sur le cours d’eau. Il s’agit ainsi de restaurer la continuité écologique, d’accompagner le Madon pour l’aider à retrouver un tracé naturel, tout en limitant les effets négatifs de la rupture des seuils sur les berges, le lit mineur, la végétation ou encore les infrastructures.

Cette opération est aidée financièrement par l’agence de l’eau Rhin Meuse et la Région Grand Est.