Pour l’occasion, il s’est mis sur son 31.

L’ouvrage de Barbonville, destiné à ralentir les écoulements du ruisseau des Petites fontaines, a été réalisé en 2020. Moins d’un an après sa construction, il a pu démontrer son efficacité lors des crues survenues le 14 juillet dernier et ainsi maintenir hors d’eau la ville de Damelevières. Pour garantir leur bon fonctionnement, et accessoirement éviter tout risque de ruptures, les digues, à l’instar de celle de l’ouvrage de Barbonville doivent faire l’objet d’un entretien régulier. Ainsi, fin octobre, l’entreprise Jardin de l’An 2000, de Thiébauménil (54) est venue tondre l’ouvrage avec un matériel adapté au travail en pente. Le choix d'intervenir en automne permet de protéger la biodiversité du sol, principalement les insectes, en évitant de perturber leur cycle de reproduction.

La gestion de la végétation des digues répond à plusieurs objectifs :

• Maintenir une bonne visibilité des talus et des pieds de digue pour faciliter la surveillance visuelle de l’ouvrage,
• Eviter le développement de racines d’arbres et d’arbustes qui peuvent déstabiliser les digues,
• Dissuader les animaux fouisseurs de s’installer dans la digue en supprimant les abris potentiels

Par ailleurs, l’entretien régulier des digues favorise un engazonnement vigoureux et bien enraciné, ce qui améliore la résistance de l’ouvrage en cas de surverse, limite les risques d’érosion par le ruissellement, le vent, ou encore le piétinement. C’est pourquoi certains propriétaires de digues ont recours au pâturage par les moutons ou les chèvres. Plus légers que les chevaux ou les bovins, ces animaux n’occasionnent pas de dégâts de piétinement. Ils présentent également l’avantage de consommer à la fois l’herbe et la végétation ligneuse (arbres et arbustes).